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Fonds Bornemann

Fonds Bornemann

Lot de partitions conservé par les éditions Leduc jusqu’aux années 2010, probablement acquis au XXe siècle lors du rachat d’un concurrent ou de la liquidation d’un magasin de musique, le « fonds Bornemann » est essentiellement constitué d’œuvres parues entre 1840 et 1935. Il est aujourd’hui propriété du Palazzetto Bru Zane. Il a été baptisé ainsi en raison de la forte proportion en son sein de partitions issues de la maison Bornemann et de celle de son successeur (Le Bailly). D’autres éditeurs sont néanmoins représentés dans ce fonds : A. Manuel, Arsène Goubert, Barbou frères, Choudens, Eugène Mathieu, J. Meissonnier, Heugel, Michaelis, O’Kelly, E. Philibert. 
La cohérence de ce fonds réside dans le type de publication qu’il regroupe. Il s’agit exclusivement de courtes pièces vocales présentées sous deux formes distinctes : partition pour chant seul ; les mêmes œuvres avec accompagnement de piano. Ces objets, aux prix modiques (de 50 centimes ou 1 franc pour des chants seuls ; de 3 à 10 francs pour les partitions avec accompagnement), s’adressent à un public assez large. Les genres et thèmes abordés sont également très divers puisque le fonds rassemble aussi bien des chansons de cabaret et de café-concert que des romances, des cantiques et des chansons morales destinées aux pensionnats.

Vous trouverez, dans cette section, les pages de titre des 1 124 ouvrages du « fonds Bornemann ». Ces images sont indexées aux différents artistes qui les concernent : les compositeurs et paroliers ; les créateurs des œuvres ; les dédicataires ; et les illustrateurs. Il est ainsi permis de retrouver, sur la fiche de ces personnes, l’ensemble des productions qui lui sont associées : depuis le répertoire des très populaires Berthelier, Paulus ou Mme Thérésa jusqu’aux chansons de Charles Pourny ou Joseph Darcier, en passant par les centaines de dessins signés Émile Butscha, Gustave Donjean ou Edward Ancourt.

Catalogage : Michela Niccolaï. Numérisation : Jean-Christophe Étienne. Mise en ligne : Julien Ségol et Étienne Jardin.