Alexandre GEORGES
1850 - 1938
Compositeur, Organiste
Après avoir effectué ses études à l’École Niedermeyer, dont l’objectif était de former des musiciens d’église, Alexandre Georges devient maître de chapelle de l’église Sainte-Clotilde à Paris, dont César Franck tient le grand orgue. À partir de 1899, Georges est lui-même nommé organiste à l’église Saint-Vincent-de-Paul, poste qu’il conservera jusqu’à sa disparition. Il destine à son instrument deux volumes de pièces, Les Chants de la paroisse (1898), qu’il dédie à ses frères Paul et Léon, organistes à Calais et Arras. Parallèlement, il enseigne à son tour l’harmonie à l’École Niedermeyer. La réussite de ses Chansons de Miarka (1888), sur des poèmes de Richepin, a éclipsé le reste de son catalogue vocal. Mais Georges est également le compositeur de l’opéra-comique Le Printemps (1890), du drame Charlotte Corday (1901) et de Miarka, ouvrage créé avec succès à l’Opéra-Comique en 1905 puis repris dans une version raccourcie à l’Opéra en 1925. À cela il faut ajouter des musiques de scène, dont celles pour les drames de Villiers de l’Isle-Adam, Axel (1894) et Le Nouveau monde (1895), donnés au théâtre de l’Odéon. La musique d’Alexandre Georges fait régulièrement usage de la couleur locale par le biais d’airs et de danses folkloriques ; elle est emprunte d’une mélancolie à laquelle son chromatisme, qui peut évoquer celui de Franck, n’est pas étranger.
Documents et archives
Page de titre
Charlotte Corday : Berceuse de Charlotte (Georges)
Portrait, Illustration de presse
Alexandre Georges
Illustration de presse
Un groupe de professeurs et élèves de l'école Niedermeyer
Illustration de presse