Lucien HILLEMACHER
1860 - 1909
Compositeur
La carrière de Lucien Hillemacher, élève de Jules Massenet au Conservatoire de Paris, est intimement liée à celle de son frère (Paul), avec lequel il a cosigné la plupart de ses œuvres sous le nom « P.-L. Hillemacher ». Leurs premières publications datent du retour de Paul de la Villa Médicis, mais leur collaboration doit se faire à distance dès l’année suivante : Lucien remporte alors à son tour le prix de Rome de composition musicale, quatre ans après son aîné, avec la cantate Fingal. Depuis l’Italie, il participe à l’écriture de la légende symphonie Loreley, qui remporte le prix de la Ville de Paris en 1882. Après ce séjour romain, et jusqu’à la mort prématurée de Lucien, les deux frères produisent de très nombreuses œuvres pour les scènes européennes : l’opéra Saint Mégrin et l’opéra-comique Une aventure d’Arlequin (La Monnaie, 1886 et 1888) ; la pantomime One for Two (Londres, 1894) ; les drames lyriques Der Flutgeist (Karlsruhe, 1896) et Orsola (Opéra, 1902) ; le poème lyrique Cricé (Opéra-Comique, 1907) ; ou encore des musiques de scène pour Héro et Léandre d’Haraucourt (Au Chat noir, 1893) ou Claudie de George Sand (1900). Leur catalogue s’aventure également dans le domaine de l’oratorio (La Légende de sainte Geneviève, 1886), du drame religieux (La Passion, 1887), de la suite pour orchestre (La Cinquantaine, 1888), de la mélodie ou des pièces instrumentales concertantes (notamment des morceaux pour les concours de trompette et de harpe du Conservatoire). Ils cosignent également une biographie de Charles Gounod parue en 1906.
Documents et archives
Illustration de presse, Portrait, Photographie
Lucien Hillemacher
Article de presse
L’Art musical, 4 novembre 1880 [séance publique de l’Institut]
Article de presse