Frédéric WACHS
1824 - 1896
Compositeur
Né à Paris le 16 novembre 1824 (et non en 1825 comme les notices biographiques qui lui ont jusqu’alors été consacrées l’indiquent), Frédéric Wachs est le fils d’un professeur de musique – indication précieuse pour imaginer la formation artistique d’un jeune homme dont on ignore par ailleurs complètement le parcours initial. Entré dans la classe de chant de Révial en mars 1847, son cursus au Conservatoire de Paris fut sans doute perturbé par la révolution de 1848 : il est rayé des registres de l’établissement en septembre 1849 pour absence. Ce ne sont pas ses qualités vocales qui permettent au musicien de vivre de son art au cours du Second Empire : ses talents d’arrangeur façonnent sa notoriété. Il se spécialise notamment dans l’adaptation, pour pianistes débutants, de grands succès de l’opéra initialement signés Mozart, Grétry, Donizetti, Bellini, Rossini et Meyerbeer. Cédant à l’air du temps, il transcrit également en quadrille une multitude d’airs anciens (Gluck, Méhul, Pergolèse) ou modernes. Cette production quasi-industrielle d’œuvres pour piano est ponctuellement nuancée par des incursions vers la musique vocale avec de courtes pièces au caractère religieux ou comique. Ce mélange de sacré et de profane se retrouve sous la Troisième République : alors qu’il tient l’orgue d’accompagnement de Saint-Merry, il produit de nombreuses opérettes en un acte destinées à l’Eldorado, aux Folies-Bergères ou au Théâtre des familles. Son fils Paul (1851-1915) suivra ses pas en combinant le poste d’organiste titulaire de Saint-Merry avec une production plus légère.
Documents et archives
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Les Vieux Normands (Ameline / Wachs)
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Ell' a un trou not' marmite (May / Wachs)
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On verra ça quand on y s'ra (Quentin / Wachs)
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