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Thérèse WARTEL

1814 - 1865

Compositrice, Pianiste

Date naissance :
Date décès :

Thérèse Andrien, épouse Wartel, est une figure féminine centrale dans le domaine du piano au milieu du XIXe siècle, aux côtés de Louise Farrenc et de Marie Pleyel. Fille d’un chanteur belge, elle naît à Paris et se forme au Conservatoire, entre 1828 et 1835, dans les classes de solfège (1er prix 1830), de piano (1er prix 1831), d’harmonie et accompagnement (1er 1832) et de chant (avec Cinti-Damoreau). Elle y devient par la suite professeure adjointe de solfège (1829-1837) et accompagnatrice (1831-1838). En 1833, elle épouse le ténor Pierre-François Wartel (sa sœur Rosine se marie le même jour avec François Delsarte). Soliste reconnue, elle fait des tournées dans toute l’Europe et connaît le rare privilège (pour une femme) d’être entendue à la Société des concerts du Conservatoire (1845). Le Concert-Stücke de Weber et le Concerto en ré de Bach constituent deux de ses œuvres de prédilection. Elle s’intéresse par ailleurs à la pratique chambriste et contribue à la fondation de la Société de musique classique (1847-1849). Au-delà de ses activités de pédagogue et d’interprète, Thérèse Wartel compose des pièces, essentiellement destinées au piano, dont on ne conserve que la frange publiée : une fantaisie (sans date), Six Études de salon op. 10 (1850) et un Andante op. 11 (1851) dédié à Louise Farrenc. Elle fait également paraître des Leçons écrites sur les sonates pour piano seul de Beethoven (1865). Enfin, cette pianiste réputée pour son sens de l’expressivité s’est aussi consacrée à la critique artistique dans La Patrie (1848-1851) et la Revue et Gazette musicale de Paris (1850-1859).

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