Aller au contenu principal

Javotte

Compositeur(s) / Compositrice(s) :
Librettiste(s) :
Date :
Formation musicale :

Ballet en un acte et trois tableaux créé au Grand Théâtre de Lyon le 3 décembre 1896. Repris à l'Opéra-Comique le 23 octobre 1899. Chorégraphie de Mme Mariquita.

« Ce petit ballet plaira, parce qu’il est essentiellement gai » confie Saint-Saëns à Auguste Durand quelques jours avant la création de Javotte au Grand Théâtre de Lyon le 3 décembre 1896 – la commande avait pourtant été passée en 1895 par le Théâtre de la Monnaie à Bruxelles. Si l’on exclut ceux insérés dans ses opéras, Javotte est le seul ballet original de Saint-Saëns. Le livret est conçu par Jean-Louis Croze et la chorégraphie créée par Mme Mariquita, maîtresse de ballet à l’Opéra-comique, où Javotte sera représentée le 23 octobre 1899. Ballet en un acte et trois tableaux (1. La fête au village – 2. À la maison – 3. La reine du bal), Javotte conte une heureuse histoire d’amour dont la musique orchestrale de Saint-Saëns souligne les principales étapes de la narration. Retenue chez elle par ses parents, Javotte s’enfuit et rejoint Jean à la fête du village. Tous deux dansent un élégant pas-de-deux, puis une bourrée d’allure populaire. Ramenée à la maison par ses parents, la fugueuse, punie, s’attelle aux tâches domestiques : la vaisselle – une assiette se brise (dégringolade au violon I) –, le filage au rouet rendu par deux clarinettes et le tricot, par les violons. Mais soudain retentissent quatre coups de cymbales : c’est Jean qui frappe à la fenêtre. Les amants sont heureux de se retrouver. Ils s’enfuient tous deux et retournent au village. Dans l’ultime tableau, Javotte est élue reine du bal du village évinçant les quatre autres candidates et, convaincus par Jean, ses parents consentent à leur union. Le ballet se termine sur un remarquable pas-de-deux avec quatre violoncelles solistes auquel succèdent enfin une « danse des coryphées » et une « danse générale » d’allure enlevée qui convoque l’ensemble de l’effectif orchestral.