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Le Rossignol éperdu

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Receuil de pièces pour piano

I. PREMIÈRE SUITE : 1. Frontispice – 2. Andromède résignée – 3. Douloureuse rêverie dans un bois de sapins – 4. Le bouquet de pensées – 5. Soleil d’automne – 6. Gretchen – 7. Les deux écharpes – 8. Liebe ! Liebe ! – 9. Eros caché dans les bois – 10. La fausse indifférence – 11. Chanson de midi – 12. Antiochus – 13. Nevermore – 14. Portrait – 15. L’enfant au perroquet – 16. Les rêveries du prince Églantine – 17. Ivresse – 18. L’arôme suprême – 19. Berceuse féroce – 20. Passante – 21. La danse de l’amour et de l’ennui – 22. Ouranos – 23. Les héliotropes du Clos-André – 24. Effet de nuit sur la Seine – 25. Per i piccoli canali – 26. Mirage – 27. La danse de l’amour et du danger – 28. Matinée parisienne – 29. Chérubin tragique – 30. Les chênes enlacés.

II. ORIENT : 31. En caïque – 32. Narghilé – 33. Les chiens de Galata – 34. Rêverie nocturne sur le Bosphore – 35. La rose de Blida – 36. L’oasis.

III. CARNET DE VOYAGE : 37. L’ange verrier – 38. Le jardin de Pétrarque – 39. La Nativité – 40. Faunesse dansante – 41. Les noces du duc de Joyeuse – 42. Le petit mail – 43. Les pages d’Elisabeth – 44. La jeunesse et l’été ornent de fleurs le tombeau de Pergolèse – 45. Vieux bahuts.

IV. VERSAILLES : 46. Hommage à Martius – 47. La reine au jardin – 48. Le réveil de Flore – 49. Le banc songeur – 50. La fête de Terpsichore – 51. Adieux au soir tombant – 52. Hivernale – 53. Le pèlerinage inutile.

Publié en 1912, Le Rossignol éperdu comprend cinquante-trois pièces composées entre 1899 et 1911. Souvent fort brèves, elles sont réparties en quatre suites d’inégale longueur. Les titres donnent quelques indications sur leur source d’inspiration : promenades et voyages, tableaux de ville et de nature, références mythologiques ou historiques… Mais Hahn a aussi doté une bonne partie des morceaux d’épigraphes, dus pour la plupart à des écrivains français (Baïf, Molière, Voltaire, Desbordes-Valmore, Baudelaire, Musset, Verlaine, Flaubert, Hugo, Moréas, etc.) et, pour quelques-uns, étrangers (Pline, Schiller, Goethe). Dans certains cas, la relation entre ces citations et le sujet du morceau est évidente. Dans d’autres, l’épigraphe semble proposer une énigme à déchiffrer, exigeant une solide culture de la part du pianiste et de ses auditeurs. Proust écrivit d’ailleurs au compositeur, en août 1912 : « Je n’ai pu jouer ton petit Rossignol parce que je suis couché mais j’ai lu titres, épigraphes, indications (je ne sais si les pianistes à l’endroit où il leur est prescrit de jouer “occidentalement” ne te demanderont pas quelques explications). » Peut-être ces annotations sont-elles destinées à masquer les émotions du musicien. Presque toutes les pièces sont en effet dans un tempo modéré ou lent, dominées par un climat mélancolique. L’épigraphe du Frontispice donne le ton : « Penche un peu ton oreille à cet oiseau qui pleure : c’est moi ! » (Desbordes-Valmore). Impression confirmée par cet aveu de Hahn à Federico de Madrazo : « Ce recueil est presque entièrement écrit avec des larmes rentrées. »

Permalien

https://www.bruzanemediabase.com/node/7492

date de publication : 25/09/23



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