Namouna de Lalo

[Gravure d’Adrien Marie dans ce numéro]

Le ballet de « Namouna » à l’Opéra

Nous ne saurions anticiper sur les appréciations que M. Albert de Lasalle donnera dans son prochain courrier, la création de MM. Nuitter, Petipa et Lalo ; le hasard veut que, grâce à la répétition générale antérieure de Namouna, notre gravure soit prête ; nous n’attendrons pas son article pour la publier.

La scène que nous représentons est la dernière. Elle se passe dans le magnifique décor de M. Lavastre représentant une des îles de l’Archipel dont l’effet est des plus harmonieux et que nous n’avons pas craint de développer comme nous développons un beau tableau de maître. Namouna, l’esclave (Mlle Sangalli), quitte l’île avec celui qui l’a faite libre et dont elle s’est fait aimer après l’avoir délivré à son tour des janissaires qui allaient le mettre à mort.