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Ariodant

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Drame en prose mêlé de musique en 3 actes, créé à l’Opéra-Comique (salle Favart) le 11 octobre 1799 (19 vendémiaire an VIII).

Généralement considérée comme l’une des meilleures œuvres de Méhul, Ariodant est créée le 19 vendémiaire an VIII (11 octobre 1799) à la salle Favart. Le livret de François-Benoît Hoffman puise son sujet dans les chants 5 et 6 de l’Orlando furioso d’Arioste, sujet également traité par Henri-Montan Berton et Jean-Élie Dejaure dans Montano et Stéphanie (crée le 15 avril 1799). La coexistence des deux opéras sur la même scène ne nuit en aucun cas à leurs succès respectifs. Joué à 63 reprises du vivant de son compositeur, la réussite d’Ariodant préfigure ainsi celle que Méhul va connaître sous le Directoire avec des œuvres plus légères (La Dansomanie, L’Irato et Une folie). La presse de l’époque n’hésite pas à placer l’ouvrage au rang de chef-d’œuvre de la scène lyrique. Il marque aussi durablement les esprits des compositeurs parisiens. Cherubini, le dédicataire de la partition imprimée chez Troupenas, salue « cette composition, qui fourmille de beautés musicales, d’intentions dramatiques bien senties et très bien rendues ». Berlioz, quant à lui, place l’ouvrage « en première ligne » parmi la production de Méhul. La partition, sobre et dramatique, se caractérise par l’utilisation d’un motif récurrent illustrant la jalousie d’Othon – il revient au moins quinze fois dans l’œuvre – ainsi que par un traitement particulier de l’orchestre qui, par des dissonances non préparées, évoque la véhémence de la fureur du baryton. La présence d’un air pour voix de femme très développé – le magnifique « Ô des amants le plus fidèle » – est, enfin, une particularité dans la production d’un compositeur privilégiant généralement les solos masculins.

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data di pubblicazione : 25/09/23



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