Salta al contenuto principale

Concerto pour piano et orchestre

Compositore/i :
Date :
Formazione musicale :
Instrument(s) :

Allegretto – Andante con moto – Rondeau à la française : Presto giocoso

En 1948, Poulenc effectue sa première tournée aux États-Unis. Son succès incite l’Orchestre symphonique de Boston à lui commander un concerto pour piano, que le compositeur écrit en 1949 puis crée dans la capitale du Massachusetts sous la direction de Charles Munch, le 6 janvier 1950. Poulenc remarque que la partition est accueillie avec « plus de sympathie que de direct enthousiasme ». De prime abord, la forme n’a rien pour effaroucher, avec sa coupe traditionnelle en trois mouvements. Certes, un passage lent se glisse au centre de l’Allegretto initial, l’Andante con moto renferme un épisode médian plus rapide, mais le Concerto pour deux pianos (1932) avait déjà employé ces idées. Les deux premiers mouvements sont dominés par le lyrisme typique du Poulenc des années 1940. Le contraste produit par le finale n’en est que plus frappant, avec son esprit canaille qui rappelle les œuvres des décennies 1920 et 1930. Poulenc y cite la chanson de Stephen Foster Old Folks at Home ainsi que La Maxixe, danse originaire du Brésil popularisée en France par Milhaud (et qu’on entend aussi dans Un Américain à Paris de Gershwin). La création française du Concerto pour piano, à Aix-en-Provence le 24 juillet 1950, divise la critique. Claude Rostand défend la partition avec une formule devenue célèbre : « Il y a deux personnes chez Poulenc : il y a, si j’ose dire, du moine et du voyou. C’est le second qui a signé le nouveau concerto. Un mauvais garçon, sensuel et câlin, polisson et attendri, gracieux et brusque, aristocrate et peuple, et qui a infiniment de distinction dans l’accent faubourien. »

Permalink

https://www.bruzanemediabase.com/it/node/7493

data di pubblicazione : 25/09/23



Effettuare una ricerca