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La Montagne noire

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Formazione musicale :
Institution :
Décor de La Montagne noire : acte III

Drame lyrique en 4 actes et 5 tableaux sur un livret de la compositrice, créé à l’Opéra de Paris le 8 février 1895.

Lorsque le rideau se lève sur La Montagne noire à l’Opéra de Paris, le 8 février 1895, Augusta Holmès est déjà l’autrice de trois œuvres scéniques (AstartéLancelot du lacHéro et Léandre), jamais représentées cependant. Il est difficile d’établir avec précision la date de composition de son « drame musical », les déclarations de la musicienne (également librettiste) ayant varié au fil du temps. Mais apparemment, il était terminé au plus tard en 1884. À la veine héroïque et patriotique qui sous-tend nombre de ses œuvres de concert (IrlandePologneOde triomphaleLutèceLudus pro patria), La Montagne noire ajoute le conflit entre l’honneur et le désir charnel : en 1657, lors de la guerre qui oppose son peuple aux Turcs, le chef monténégrin Mirko (ténor) trahit sa patrie, sa fiancée Héléna (soprano) et son ami Aslar (baryton) en succombant au charme vénéneux de l’odalisque Yamina (mezzo-soprano). La production, placée sous la direction de Paul Taffanel, bénéficie d’une excellente distribution, où se distinguent Lucienne Bréval (Yamina), Albert Alvarez (Mirko), Maurice Renaud (Aslar) et Lucy Berthet (Héléna). Mais en dépit d’un bon accueil du public, la critique éreinte la partition, même si le pittoresque de l’acte I et l’air de Yamina « Près des flots d’une mer bleue et lente » suscitent des éloges. En dépit de réserves justifiées (une intrigue qui manque de ressort, notamment), la sévérité des propos est surtout inspirée par le wagnérisme de la compositrice (Alfred Bruneau relève pourtant que c’est la voix qui conduit le discours et non l’orchestre) et par des préjugés misogynes. 

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data di pubblicazione : 08/01/24



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