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La Sérénade

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Opéra-comique en un acte d’après la pièce éponyme de Jean-François Regnard, créé à l’Opéra-Comique (salle Feydeau) le 2 avril 1818.

Fidèle à sa prédilection pour l’époque de Louis XIV, Sophie Gail s’associe au début de la Restauration à sa quasi-homonyme – Sophie Gay – pour adapter La Sérénade de Jean-François Regnard (1694) sur la scène lyrique. Hormis les paroles chantées et la fin de la pièce, le texte du dramaturge se voit repris à l’identique. L’intrigue s’intéresse au mariage de Léonor, promise à un vieil homme fortuné, qui s’avère être le père de celui qu’elle aime, Valère. Scapin, serviteur de ce dernier, s’arrange cependant pour que le fils obtienne la main de la belle. La compositrice agrémente l’ouvrage d’une ouverture et de onze numéros qui semblent avoir reçu un bon accueil au moment de la création. La Gazette nationale la recommande aux « amateurs de l’École de Mozart » et La Quotidienne loue une « musique variée et spirituelle ». La presse du temps mentionne aussi de possibles emprunts au répertoire de Manuel Garcia, soupçons largement repris depuis, car l’opéra-comique se trouve catalogué aux noms des deux musiciens. Les passages incriminés sont les deux numéros en italien – une barcarolle et un boléro –, mais il est aujourd’hui délicat de savoir s’il y a eu collaboration ou même plagiat. Après trois échecs à l’Opéra-Comique entre décembre 1813 et septembre 1814, Sophie Gail retrouve enfin la voie du succès avec La Sérénade. Moins fulgurant que celui des Deux Jaloux, celui-ci permet toutefois à l’œuvre de se maintenir au répertoire de l’institution jusqu’en 1823 – où elle cumule 76 représentations – et d’apparaître à l’affiche de plusieurs théâtres français au cours de la Restauration.  

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data di pubblicazione : 25/09/23



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