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Sonate pour piano en ré majeur op. 1 no 1

Compositore/i :
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Formazione musicale :
Instrument(s) :

Allegro – Andante – Rondo

Si Méhul est surtout connu pour ses opéras, il a fourbi ses armes dans le cadre moins exposé de la sonate pour clavier. Il publia son opus 1 en 1783, l’année de ses vingt ans, à une époque où il étudiait encore auprès de Jean-Frédéric Edelmann. Le recueil ne semble pas avoir connu un grand retentissement, moins que les Sonates op. 2 de 1788, avec violon ad libitum. Pourtant, l’opus 1 s’émancipe de l’ancienne formule avec instrument à cordes et impose une écriture de piano vraiment idiomatique. Dans le premier mouvement de l’opus en ré majeur, de forme sonate, le développement n’exploite guère le matériau thématique de l’exposition. Mais il apporte un contraste saisissant avec sa soudaine tonalité de lamineur et l’écriture en octaves brisées de la main droite. La troisième partie du mouvement s’impose clairement comme une réexposition, alors que le principe de symétrie sera mis à mal dans la deuxième sonate de l’opus 1. L’Andante en la majeur est entièrement fondé sur une écriture en mélodie accompagnée qui homogénéise ce mouvement de forme ABA’. Mais l’irruption de la tonalité de lamineur, dans l’épisode médian, assombrit soudainement l’atmosphère, tandis que les appoggiatures mélodiques renforcent la tension expressive. Il faut également signaler l’irrégularité de la partie A’, qui ne reprend que la première moitié de A. La construction du finale suscite semblable étonnement puisque ce Rondo ne comporte qu’un seul couplet (en mineur), qui occupe la plus grande partie du mouvement. Les nombreuses octaves et tierces répétées à la main gauche témoignent quant à elles d’une recherche d’ampleur sonore quasi orchestrale.

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data di pubblicazione : 06/09/23



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