Sonate pour piano à quatre mains no 1 en mi mineur op. 7
Allegro espressivo – Romance – Finale
« Duo », « Grand duo », « Sonate », « Grande Sonate »… Tout au long de sa vingtaine de publications jusqu’à la fin du XIXe siècle, cette œuvre aura connu plusieurs intitulés, signe de la difficulté qu’il y eut à déterminer son genre. Dédiée par Onslow « à son ami Camille Pleyel », le célèbre facteur de pianos, elle sera l’une des plus jouées du compositeur (notamment par Liszt, Hiller, Chopin ou Gottschalk). Cette 1re Grande Sonate doit notamment sa réussite à son écriture pianistique ne privilégiant aucune partie au détriment de l’autre, ainsi qu’à son discours harmonique très vivant. Composée en 1811, elle peut être rapprochée des partitions que Schubert commence à écrire à cette époque pour piano à quatre mains – formation du reste assez en vogue. Des triolets propulsent l’« Allegro espressivo ». Avec ses appels inquiets, son premier thème n’est pas sans grandeur tragique ; le second est plus serein. Le développement se fonde essentiellement sur le premier thème, avant la réexposition. La « Romance », plus tard incluse à la 4e Symphonie et au 2e Quintette avec piano, présente une aimable mélodie, d’inspiration vocale, accompagnée d’arpèges. Sa section centrale contraste par son climat angoissé. Après la reprise de la romance, des échos de la section centrale résonnent. Comme le mouvement initial, le Finale « Agitato » adopte la structure d’une forme-sonate bithématique. Endiablé, il débute par une toccata jalonnée d’accords assénés avec force. Le second thème diffère, « Leggieramente » et en mode majeur. La réexposition survient après un court développement consacré au premier thème.
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George Onslow, un "romantique" entre France et Allemagne
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data di pubblicazione : 25/09/23
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