Symphonie no 1
Introduzione : Largo. Allegro spirituoso – Adagio espressivo – Menuetto. Allegro vivace – Finale. Vivace
Créée le 10 avril 1831, quatre mois après la Symphonie fantastique de Berlioz, la Symphonie no 1 de George Onslow est la première symphonie française à figurer dans la programmation de la Société des concerts du Conservatoire, alors fascinée par la découverte des œuvres de Beethoven. Dédié à cette même société, l’ouvrage reçoit un accueil chaleureux du public parisien qui s’empresse de comparer l’orchestration ingénieuse de leur compatriote à celle du maître viennois, alors même qu’Onslow « ne pouvait connaître l’ouvrage de Beethoven au moment où il écrivait le sien ». Effets de timbales, présence de quatre cors et trois trombones, perpétuel dialogue des timbres : Berlioz lui-même reconnait « une instrumentation des plus habiles ». Onslow se montre moins innovant dans l’élaboration formelle de son œuvre, fidèle à la tradition classique en se tenant à l’organisation générale en quatre mouvements et aux schémas habituels, privilégiant la forme sonate dans l’allegro spirituoso, l’adagio et le finale. Le premier mouvement instaure – par son introduction lente – une ambiance dramatique dont la force expressive repose sur l’accumulation de tensions harmoniques. Plus en retenue, l’adagio séduit par « l’expression toute religieuse des plaintes des clarinettes sur le pizzicato des violons », semblables à « des harpes voilées autour d’un cercueil ». En troisième position, le menuetto semble nettement plus proche de l’esprit du scherzo, par son tempo rapide et une vitalité rythmique particulièrement chère au compositeur, exaltée dans le finale avec davantage encore d’énergie, de « piquant » et d’entrain.
Pubblicazioni scientifiche
Pubblicazione
George Onslow, un "romantique" entre France et Allemagne
Permalink
data di pubblicazione : 06/09/23
Effettuare una ricerca