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Trois Morceaux pour piano

Compositore/i :
Date :
Formazione musicale :
Instrument(s) :

D’un vieux jardin – D’un jardin clair – Cortège 

Composés en 1914, les Trois Morceaux pour piano de Lili Boulanger ont été publiés en 1919 par Ricordi après la mort de la compositrice. Tous trois d’une grande brièveté, ils offrent un aperçu éclectique de l’écriture pianistique de Lili Boulanger. La première pièce, « D’un vieux jardin », est dédiée à Lily Jumel, une amie de l’artiste. À exécuter « sans lenteur », elle est habitée par une expression tourmentée qui se caractérise par un langage très chromatique (tonalité élargie d’ut dièse mineur). Les nombreuses indications de jeu – « triste », « intense », « grave » – exhortent l’interprète à en souligner l’inspiration mélancolique, bien résumée par la minorisation finale de l’accord de tonique. Placé sous le signe de la suspension et de la résonance, « Un jardin clair » cultive la même veine mélancolique, mais dans des textures pianistiques plus liquides qui rappellent certaines pages aquatiques de Claude Debussy et de Maurice Ravel. Elle porte une dédicace à Geneviève Ninette Salles, petite-fille de Gustave Eiffel née en 1891. Rompant avec le caractère nostalgique et irrésolu des deux Morceaux précédant, ainsi qu’avec leur langage chromatique, « Cortège » est une page plaisante et enlevée, d’inspiration résolument joyeuse. Répétant jusqu’à l’ivresse le même thème d’une grande simplicité, elle est unifiée par un ostinato rythmique de doubles croches et s’achève sur une accélération irrésistible. Elle est dédiée à la violoniste Yvonne Astruc, avec laquelle Nadia Boulanger enregistra la version pour violon (ou flûte) et piano de cette même pièce.

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https://www.bruzanemediabase.com/it/node/12447

data di pubblicazione : 06/09/23



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