Gouvy : le Mendelssohn français
Ayant vu le jour dans l’actuelle Sarre, peu après la chute de l’Empire et le redécoupage des frontières qui s’en suivit, Gouvy aurait dû naître français si les aléas de l’histoire ne l’avaient fait prussien. Artiste fortuné, il partage son temps entre Paris, Leipzig et Hombourg-Haut, dans la demeure familiale où son frère est maître de forges, et où il aime trouver l’inspiration. Bien que largement reconnu de chaque côté du Rhin (il fut membre correspondant de l’Académie royale de Berlin et de l’Académie des beaux-arts de Paris), Gouvy souffrit quelque peu de sa situation d’« étranger », qui l’empêcha de bénéficier des réseaux officiels jusqu’à sa naturalisation en 1851. Si son oeuvre est largement dominée par la musique de chambre, on lui doit également de nombreuses compositions orchestrales (dont neuf symphonies) et religieuses (Requiem, Stabat Mater, Messe brève), ainsi que plusieurs ouvrages dramatiques, dont six cantates et deux opéras.
Livre-disque Théodore Gouvy. Cantates, œuvres symphoniques et musique de chambre (2014).
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data di pubblicazione : 25/01/24