Romance en fa pour violon et piano

Connu surtout pour ses opéras, Bruneau a composé peu d’œuvres instrumentales. En 1882, il réalise une première mouture de sa Romance en fa, jouable à l’alto, au violoncelle ou au cor. Il en édite une version pour violon ou flûte en 1901. Cette délicate barcarolle se distingue par sa mélodie aux larges intervalles, son harmonie épicée de tensions inattendues. Le discours progresse jusqu’à une culmination véhémente. Après avoir retrouvé son calme initial, la Romance s’achève dans un climat éthéré.