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Fleurs des landes op. 13

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Formazione musicale :

1. Le matin – 2. Petit oiseau – 3. Le Trébuchet – 4. Le Jeune Pâtre breton – 5. Le Chant des Bretons

En 1849-1850, Berlioz édita plusieurs recueils rassemblant des morceaux qu’il avait à l’origine conçus de façon indépendante et pour des effectifs différents. Publié par Richault en 1850, Fleurs des landes s’ouvre ainsi sur deux mélodies pour voix et piano, mettant en musique le même poème d’Adolphe de Bouclon. Le volume se poursuit avec Le Trébuchet, « Scherzo à deux voix » (féminines ou masculines) sur des paroles d’Émile Deschamps, composé au début des années 1840. Il se referme avec deux numéros sur des vers d’Auguste Brizeux : Le Jeune Pâtre breton, romance pour voix, cor ad libitum et piano, qui existe aussi dans une version avec orchestre ; Le Chant des Bretons, chœur de 1835 pour quatre voix d’hommes. Le ton populaire et la fréquence des images de nature constituent le dénominateur commun des morceaux, ce qui explique peut-être leur publication sous un même numéro d’opus. Pour autant, la musique déploie un spectre assez large, comme en témoigne les deux mises en musique du poème de Bouclon : en dépit de son intitulé de « romance », Le Matin frappe par sa forme développée s’écartant du strict strophisme, et la présence de nombreuses formules d’accompagnement différentes ; en revanche, Petit oiseau (sous-titré « chanson de paysan ») adopte une coupe strophique et un ton plus simple. Dans ses pièces bretonnes, Berlioz ne semble pas se soucier de couleur locale. Le pâtre qui songe à sa bien-aimée dialogue avec le cor, lequel incarne la voix de l’être aimé absent dans la tradition française. Si les Bretons du dernier chœur chantent avec une mâle rigueur et des accents rustiques, c’est sans revendiquer leur identité régionale. 

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data di pubblicazione : 25/09/23



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