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Roméo et Juliette op. 17

Compositore/i :
Librettiste(s) :
Date :
Formazione musicale :
Roméo et Juliette (Deschamps / Berlioz)

« Symphonie dramatique » en trois parties et un finale.

PREMIÈRE PARTIE

INTRODUCTION : 1. Combats – Tumulte – Intervention du prince

PROLOGUE : 2. Récitatif choral : « D’anciennes haines endormies » ; 3. Strophes : « Premiers transports que nul n’oublie ! » ; 4. Récitatif et Scherzetto : « Bientôt de Roméo la pâle rêverie »

DEUXIÈME PARTIE

1. Roméo seul – Tristesse – Bruits lointains de concert et de bal – Grande fête chez Capulet ; 2. Scène d’amour : Nuit sereine – Le jardin de Capulet silencieux et désert – Les jeunes Capulets sortant de la fête passent en chantant des réminiscences de la musique du bal ; 3. Scherzo : La reine Mab, ou la fée des songes

TROISIÈME PARTIE

4. Convoi funèbre de Juliette : « Jetez des fleurs pour la vierge expirée » ; 5. Roméo au tombeau des Capulets : Invocation – Réveil de Juliette – Joie délirante, désespoir – Dernières angoisses et mort des deux amants 

FINALE

La foule accourt au cimetière – Rixe des Capulets et des Montaigus – Récitatif et air du père Laurence – Serment de réconciliation ; 1. Chœurs et Récitatif du père Laurence ; 2. Air : « Pauvres enfants que je pleure » ; 3. « Jurez donc par l’auguste symbole »

Si Paganini ne joua jamais Harold en Italie, il offrit néanmoins 20 000 francs à son auteur après l’avoir entendu diriger cette « Symphonie avec alto principal » et la Symphonie fantastique le 16 décembre 1838. L’aisance consécutive à ce don permit la composition de Roméo et Juliette, créé avec un grand succès le 24 novembre 1839. Berlioz donne ici sa lecture de la pièce qui l’avait bouleversé en 1827 (Harriet Smithson, sa future épouse, y interprétait le rôle de Juliette). Sa « Symphonie dramatique » sur un livret d’Émile Deschamps d’après la version de Garrick, prend ses aises avec le texte de Shakespeare puisqu’elle déplace des épisodes, en supprime certains (en particulier ce qui relève du burlesque), en condense d’autres. Elle témoigne du goût du compositeur pour les intrigues discontinues qui comportent nombre d’ellipses. Mêlant des mouvements avec chanteurs solistes (ils incarnent des personnages secondaires car ni Roméo ni Juliette ne chantent), à d’autres où domine le chœur, ainsi qu’à des séquences purement orchestrales, elle relève conjointement de la symphonie, de l’ode-symphonie, du poème symphonique, de la cantate profane et – pour la scène finale – de l’opéra et de l’oratorio. La musique étonne tout autant avec son association de fugue et de psalmodie (Convoi funèbre de Juliette). Elle devance le chromatisme erratique de Tristan und Isolde de Wagner (Roméo seul), rivalise avec Mendelssohn dans le genre du scherzo féerique (La reine Mab). La Scène d’amour, entièrement orchestrale, influencera Liszt, Wagner et Tchaïkovski, ce qui témoigne du retentissement de cette partition inclassable. 

Permalink

https://www.bruzanemediabase.com/it/node/1827

data di pubblicazione : 24/11/23



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