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Danse mystique

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Poème symphonique, opus 19, créé salle Gaveaux (Concerts-Lamoureux), le 14 janvier 1923, sous la direction de Camille Chevillard.

Danse mystique fait partie des rares pièces que la compositrice a consacrées à l’orchestre. Alors que sa Symphonie (1917) n’a jamais été interprétée de son vivant et que la musique de film Histoire sentimentale (1952) est restée à l’état de projet, ce poème symphonique a néanmoins connu une création publique, le 14 janvier 1923, sous la baguette de Camille Chevillard. La lecture de la presse contemporaine permet de comprendre pourquoi Charlotte Sohy n’a pas persévéré dans cette voie. Paul Bertrand, dans Le Ménestrel, massacre une œuvre qu’il juge « d’une fâcheuse insignifiance ». Comme lui, le journaliste du Gaulois préfère à la partition son programme, qu’il détaille avec soin : « l’angoisse, dans les nuits sans lune, des femmes primitives, apeurées par l’absence de lumière. La danseuse sacrée se lève ; elle implore la déesse qui règle le cours des astres, et l’aube apparaît. C’est alors la délivrance, la joie ; la danse mystique devient légère elle semble se griser de clarté jusqu’à l’épuisement, et la danseuse, éperdue, épuisée, tombe à terre, comme morte, mais son visage est tourné vers le soleil radieux, source de l’éternelle lumière. » (16 janvier 1923). Sohy figure deux mouvements contraires – la nature de plus en plus rayonnante et la danseuse allant s’affaiblissant – à l’aide de deux thèmes distincts, que L’Écho de Paris juge « habilement présentés et soutenus par une instrumentation qui sonne bien » (15 janvier). Celui de la nature, d’abord pesant, s’éclaire peu en peu, quand celui de la danseuse, évidemment rythmé, termine englouti sous la splendeur du premier.

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data di pubblicazione : 14/09/23



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