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Six Études pour la main gauche op. 135

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No 1 : Prélude – Allegretto moderato – No 2 : Alla Fuga – Allegro non troppo – No 3 : Moto perpetuo – Allegretto, doux et tranquille – No 4 : Bourrée – No 5 : Élégie – No 6 : Gigue

Saint-Saëns dédia chacune de ses Études op. 52 et op. 111 à un interprète différent. En 1912, il composa le recueil op. 135 pour Caroline Montigny (épouse Rémaury puis de Serres), qui avait perdu l’usage de la main droite à la suite d’un accident. Née en 1843, cette brillante pianiste, belle-sœur d’Ambroise Thomas, obtint un premier prix du Conservatoire de Paris, puis étudia avec Anton Rubinstein et Liszt. Unanimement louée, elle suscita en particulier l’admiration de Fétis : « Un son clair et superbe, un style noble et pur, une excellente manière de phraser, la vive et saine compréhension des maîtres, à quelque genre qu’ils appartiennent, et par conséquent la souplesse et la variété dans le jeu, telles sont les qualités de cette grande artiste. » Partenaire de Saint-Saëns à deux pianos (notamment dans le Concerto en ut mineur de Bach), elle joua souvent son Deuxième Concerto. De nombreuses œuvres lui furent dédiées : Les Djinns de Franck, la Première Barcarolle de Fauré, la Fantaisie-Ballet de Pierné et… la Danse macabre de Saint-Saëns. Les Études op. 135 écartent la gageure de produire des textures symphoniques avec seulement cinq doigts, et s’inscrivent plutôt dans la descendance des Sonates et Partitas pour violon seul de Bach. Seule l’Élégie (no 5) renvoie véritablement au piano romantique. Les deux premières pièces sont un Préludeet une Fugue ; le Moto perpetuo (à jouer sans pédale) adopte une écriture linéaire qui rappelle certains mouvements rapides de Bach, tandis que la Bourrée et la Gigue (nos 4 et 6) relèvent de la suite baroque. 

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data di pubblicazione : 25/09/23



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