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L’Éclair

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L’Éclair a obtenu un beau succès, et plus on entendra cette musique, plus on l’appréciera. Nous ne reviendrons pas sur le libretto dont nous avons tracé l’analyse dans notre dernier numéro. Commençons par donner à nos artistes les éloges qu’ils ont si bien mérités, la salle était comble et tout le public a chaudement applaudi Tilly, Joseph, Mmes Félix Melotte et Génot. Tilly chargé d’un rôle d’une longueur immense pour un opéra comique, l’a chante avec une souplesse de voix, un goût et une pureté bien rares, il a joué en bon comédien : Joseph a bien chanté le sien, ainsi que Mmes Félix Melotte et Génot, les costumes étaient d’une fraîcheur chantante, nos artistes n’avaient rien négligé pour soutenir cet ouvrage et il ont complètement réussi.

Maintenant que nous avons donné à nos artistes les éloges qu’ils ont si bien mérités, revenons sur les diverses parties de cet opéra.

L’ouverture est gracieuse, pleine de motifs charmans, citons surtout celui que répète la flûte, qui enlève tous les suffrages. — Le duo de la première scène du reste parfaitement exécuté, est remarquable par sa simplicité de bon goût, l’air d’entrée, chanté par Joseph, et qui finit en trio, a produit l’effet le plus vif. Le grand morceau de partons, la mer est belle est d’une facture large, le passage exécuté par l’orchestre au moment où Lionel chante : là-bas là-bas bien loin sur terre gémit tout seul mon pauvre père, etc. est d’un effet admirable ; l’orchestre imite l’orgue parfaitement, l’air final de ce premier acte, précédé d’une introduction où l’orchestre a un effet de tempête fort beau, est d’un genre nouveau, Joseph le chante très bien. Dès la première scène du deuxième acte, un rondeau d’une facture charmante se fait remarquer, un passage surtout en est délicieux c’est : Ah pauvre innocente près de toi j’accours, ce morceau, ainsi que M. Génot qui le chante, a été couvert d’applaudissemens. La jolie romance de Lionel : Du Ciel la lumière a fui de mes yeux est du genre de celle de la caverne des voleurs : la mélodie en est riche et harmonieuse : arrive peu après le beau quatuor si gracieusement écrit, et si parfaitement exécuté, il est suivi du duo entre Henriette et Lionel dont la facture large et riche, est bien digne de l’auteur de la pièce, le final chanté fort joliment par Joseph, clôt parfaitement cet acte.

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L’ Éclair

Fromental HALÉVY

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Henri de SAINT-GEORGES

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data di pubblicazione : 23/09/23