De l’opérette classique à l’opérette d’actualité
De l’opérette classique à l’opérette d’actualité. Le spectacle musical des théâtres privés parisiens au temps de Rabaud et de Mârouf
L’opérette bouffe de type offenbachien voit son règne achevé avec la chute de Sedan. La critique sociale, les satires du régime n’ont plus place dans l’opérette de la Troisième République : les goûts ont changé et la population préfère les sujets plus bourgeois. L’opérette devient alors un substrat de l’opéra-comique des débuts, dont le style et la forme se comparent aisément à La Dame blanche de Boieldieu (1826) ou Le Toréador d’Adolphe Adam (1849). La vogue de ce nouveau type d’opérette aimable, peu satirique, conduit peu à peu le genre à la sclérose. Les sujets se standardisent, le traitement littéraire se banalise en une versification convenue, les situations se construisent selon des systèmes et les personnages répondent à des types fixes.
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date de publication : 28/10/23