Pauline THYS
1835 - 1909
Compositrice
Fille du compositeur lyrique Alphonse Thys (1807-1879), Prix de Rome en 1833 et pilier de la SACEM, Pauline Thys est à peine âgée de vingt ans quand son premier album de chansons paraît chez Heugel. Ces productions destinées aux salons bourgeois sont très vite complétées par des œuvres scéniques pour lesquelles elle se charge aussi bien de la musique que du livret : La Pomme de Turquie (Bouffes-Parisiens, 1857), L’Héritier sans le savoir (1858), Quand Dieu est dans le mariage, Dieu le garde et La Perruque du Bailli (1861). Le Pays de cocagne, opéra-comique en deux actes sur un livret de Pittaud de Forges (Théâtre-Lyrique, 1862) marque un premier temps d’arrêt dans sa production. On peut probablement attribuer à sa situation familiale – elle se marie en juin 1860 – un silence d’une dizaine d’années qui est rompu en 1875 avec la création à l’Athénée du Fruit vert. Elle fait jouer dans ce même théâtre Le Mariage de Tabarin (1876) avant de saisir différentes opportunités européennes : Le Cabaret du pot-cassé est créé à Bruxelles (Fantaisies-Parisiennes, 1878), Nedjeya à Naples (1880) et Les Bonnes Bêtes est traduite pour un théâtre de Berlin en 1884. Cette pièce en quatre actes paraîtra sous son deuxième nom d’épouse : divorcée en octobre 1885, elle se remarie dès 1886 avec Charles Marque du Coin. Entre temps, elle fait entendre en version de concert Judith (opéra en cinq actes, 1883) puis donne la primauté de son Éducation d’Achille au théâtre de Nantes (1884). La Loi jaune (Liège, 1887) est sa dernière création notable : son second mariage, comme le précédent, semble l’avoir détourné de la production musicale. Elle meurt à Ixelles-des-Bruxelles le 5 septembre 1909.
Documents et archives
Illustration de partition
Ma pendule (Pauline Thys)
Page de titre
Les Chants de la sirène (Pauline Thys)
Page de titre
Charmant oracle (Pauline Thys)
Illustration de partition