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Les Cent Vierges

Compositeur(s) / Compositrice(s) :
Date :
Formation musicale :
Les Cent Vierges (Clairville, Chivot & Duru / Lecocq)

Opérette en 3 actes créée aux Fantaisies-Parisiennes (Bruxelles) le 16 mars 1872.

Alors que la guerre de 1870 fait douter de la reprise rapide de la vie musicale à Paris, Lecocq accepte la commande d’Eugène Humbert, directeur du théâtre des Fantaisies-Parisiennes à Bruxelles. Le compositeur s’associe aux librettistes Henri Chivot, Alfred Duru et Jules Clairville, qui troussent un livret proprement extravagant : afin que cent Anglais partis coloniser une île lointaine ne soient pas condamnés au célibat, on leur envoie cent jeunes filles. Mais deux femmes mariées, Gabrielle (épouse du duc de Quillembois) et Églantine Poulardot (unie à un riche bourgeois) sont embarquées par mégarde sur le navire. Leurs époux se lancent à leur recherche et, à cet effet, se déguisent en femmes. À l’issue de maints quiproquos, tout rentrera dans l’ordre. Lors de sa création, le 16 mars 1872, l’opérette en trois actes obtient un grand succès. « La partition de M. Charles Lecocq est des plus réussies. Des motifs gracieux, élégants, bien rythmés ; une orchestration fine et délicate, telles sont les qualités qui distinguent cette œuvre nouvelle du compositeur de Fleur-de-Thé », écrit Émile Abraham dans Le Petit Journal. Plusieurs numéros sont particulièrement applaudis : le quintette « Un turbot ? » (acte I), les couplets « Sans femme l’homme est un corps sans âme » (acte II) et, surtout, la valse de Gabrielle « Je soupire et maudis le destin qui m’enchaîne » (acte II). Cet air à vocalises avec effets de tyrolienne, est d’ailleurs le seul numéro des Cent Vierges dont le succès s’est prolongé jusqu’à nos jours. En 1872, le succès de l’opérette incite Humbert à commander à Lecocq un nouvel ouvrage : ce sera La Fille de madame Angot.

Permalien

https://www.bruzanemediabase.com/node/1742

date de publication : 16/03/24



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