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Symphonie en ut majeur

Compositeur(s) / Compositrice(s) :
Date :
Formation musicale :

Allegro vivo – Adagio – Allegro vivace – Allegro vivace

Composée en 1855 par un prodige de dix-sept ans, cette symphonie fut entendue pour la première fois le 26 février 1935, à Bâle, sous la baguette de Felix Weingartner. La veuve de Bizet en avait donné le manuscrit à Reynaldo Hahn, qui le légua au Conservatoire de Paris. En réalisant des recherches sur Bizet, Douglas Charles Parker le découvrit et le porta à la connaissance de Weingartner. Le compositeur semble n’avoir jamais évoqué l’œuvre de son vivant. Parce qu’il se préoccupa tôt de théâtre lyrique, laissant les autres domaines à la périphérie de sa création ? Ce n’est pas impossible. On peut aussi invoquer l’influence de Gounod dont le jeune musicien perçut peut-être trop bien la marque. Il avait arrangé pour piano la Symphonie no 1 en ré majeur du maître (commencée en 1843 et créée par Jules Pasdeloup le 4 février 1855), avec laquelle sa propre Symphonie en ut possède un certain nombre de points communs (notamment un épisode fugué au centre du mouvement lent). Toutefois, l’empreinte du modèle n’occulte pas l’étonnante maîtrise des timbres (on songe à Schubert qui, sauf à de rares exceptions, n’entendit jamais l’orchestration qu’il avait élaborée). La légèreté de touche, la transparence des textures et la fraîcheur de l’inspiration permettent de passer outre à un discours pas toujours suffisamment nourri (le premier mouvement, constamment sur le même schéma rythmique). On retiendra en particulier le beau solo de hautbois orientalisant de l’Adagio, les accents rustiques du Trio au centre du troisième mouvement, l’imagination mélodique et rythmique du finale. 

Permalien

https://www.bruzanemediabase.com/node/3182

date de publication : 25/09/23



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