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Sonate pour le pianoforte avec accompagnement de violon obligé en sol majeur op. 69

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Formation musicale :
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Adagio – Allegro. Agitato – Rondo

Virtuose itinérant, Steibelt a eu tendance à faire publier ses œuvres dès qu’il en avait l’occasion, n’hésitant pas à vendre une même partition à deux éditeurs concurrents. Les indications que l’on trouve sur la page de titre de l’édition française de sa Sonate op. 69 permettent de la dater du début de l’Empire (entre 1804 et 1811). La Sonate en sol majeur est alors comprise dans un ensemble de trois sonates « pour piano-forté avec accompagnement de violon obligé », dédiées à Jules de Noailles. Quand, en février 1808, l’Allgemeine Musickalische Zeitung chronique la publication récente chez Breitkopf et Hartel (Leipzig) d’une unique « Grande Sonate » pour le même effectif, le même dédicataire et portant le même numéro d’opus, le journal allemand indique néanmoins que la partition est en sol mineur. La description donnée laisse pourtant penser qu’il s’agit de la même œuvre : « dans le style moderne français, plutôt longue et sérieuse que vraiment grande, mais appartenant clairement aux meilleures œuvres de son compositeur. » Les deux derniers mouvements sont ceux qui retiennent l’attention : « Exécutés avec vivacité, exactitude et tendresse [ils] devraient faire un bon effet, sans obliger les instrumentistes à se plier à une virtuosité exagérée. » On loue la vivacité et l’aplomb du premier Allegro ainsi que les qualités et finesses d’un finale « ressemblant à d’autres finales de concertos français récents », mais privilégiant la répétition de motifs à un « véritable développement ». Alors que Steibelt est perçu en France comme un héritier du classicisme viennois, l’Allemagne voit en lui le représentant d’une nouvelle école française.

Permalien

https://www.bruzanemediabase.com/node/3323

date de publication : 06/09/23



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