Pierre-Alexandre MONSIGNY
1729 - 1817
Compositeur
Issu d’une famille noble désargentée, Pierre-Alexandre Monsigny s’installe à Paris en 1749 pour travailler dans le monde de la finance. Parallèlement, il poursuit des études de musique déjà commencées à Fauquembergues, dont il est originaire, auprès d’un maître violoniste puis avec le compositeur Pietro Gianotti. En 1759, son premier opéra-comique intitulé Les Aveux indiscrets, sur un livret de M. de La Ribadière, est joué à la Foire Saint-Germain. Par la suite, il continue à composer pour la Comédie-Italienne des opéras qui sont accueillis avec succès (Le Maître en droit, 1760 et Le Cadi dupé, 1761), toujours dans l'anonymat car son statut d'aristocrate ne lui permet pas de se consacrer uniquement à la musique. Son principal collaborateur est Michel-Jean Sedaine, qui lui écrit de nombreux livrets d’opéra-comique : On ne s’avise jamais de tout (1761), Le Roi et le Fermier (1762), Rose et Colas (1764), Aline, reine de Golconde (1766), L’Isle sonnante (1767) et Le Déserteur (1769). Il signe par ailleurs La Belle Arsène (1773) avec Charles-Simon Favart. Monsigny cesse de composer après Félix ou l’Enfant trouvé (1777) en raison de problèmes de santé. Vivant confortablement de sa charge de Maître d'hôtel du duc d'Orléans depuis l'âge de 39 ans, la Révolution lui fait perdre une grande partie de ses revenus. Il doit alors prendre appui sur les nouvelles institutions musicales parisiennes : il devient inspecteur du Conservatoire (1800-1802), puis est élu à l’Institut au décès de Grétry (1813). Ses dernières années sont néanmoins marquées par la maladie et le besoin.
Documents et archives
Table thématique
Le Déserteur (Monsigny)
Portrait, Illustration de presse
Pierre-Alexandre Monsigny
Page de titre
Rose et Colas (Sedaine / Monsigny)
Page de titre
Le Roi et le fermier (Sedaine / Monsigny)
Permalien
date de publication : 02/07/24