Antoine MARIOTTE
1875 - 1944
Chef d'orchestre, Compositeur
Né à Avignon, Antoine Mariotte passe sa jeunesse à Saint-Étienne où il apprend le piano, le violon, la flûte et le hautbois. Il entre à l’École navale en 1891, peut-être pour s’assurer un moyen de subsistance. Ses voyages lui permettent de découvrir la Chine et le Japon, source d’inspiration de Kakémonos, « quatre pièces japonaises » commencées en 1894 et achevées en 1925 (il en existe une version pour piano et une pour orchestre). Promu enseigne de vaisseau en 1896, Mariotte décide toutefois de prendre un congé pour se consacrer à la musique, puis démissionne de la marine un an plus tard. Après avoir étudié la composition à la Schola Cantorum avec Vincent d’Indy, il retourne à Saint-Étienne où il occupe un poste d’organiste, donne des cours de piano et d’harmonie. Il se souviendra de l’activité industrielle de cette ville dans ses Impressions urbaines pour piano ou orchestre (1921), qui évoquent des scènes de la vie moderne sur des rythmes motoriques. Il accepte divers postes de chef d’orchestre, enseigne le piano au conservatoire de Lyon de 1902 à 1914, dirige le conservatoire d’Orléans entre 1920 et 1935. Il s’installe ensuite à Paris (où il terminera sa vie) et assure la direction de l’Opéra-Comique jusqu’en 1939. Auteur de mélodies, de quelques partitions de musique de chambre, de pièces pour piano ou pour orchestre, il est plus particulièrement attiré par le théâtre lyrique. Il s’illustre dans le registre de la comédie comme dans celui de la tragédie avec Salomé (1908), Le Vieux Roi (1913), Léontine sœurs (1924), Esther, princesse d’Israël (1925), Gargantua (1935) et Nele Dooryn (1940).
Documents et archives
Illustration de presse, Portrait, Photographie
Antoine Mariotte
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Gargantua (Antoine Mariotte)
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Salomé (Antoine Mariotte)
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