Frédéric CHOPIN
1810 - 1849
Compositeur, Pianiste
Si Chopin est sans conteste le plus grand ambassadeur de l’âme polonaise au XIXe siècle, son attachement à la France n’en fut pas moins réel et profond. Son père, précepteur dans la région de Varsovie, est lui-même originaire de Lorraine. Esprit éclairé, il veille à ce que le jeune garçon reçoive une solide culture générale, sans entraver ses aspirations artistiques. Initié au piano par sa mère, Frédéric est confié par la suite à Wojciech Zywny avant d’intégrer, en 1826, les classes de Würfel (piano) et Elsner (composition) au Conservatoire de Varsovie. Enfant prodige, il ne tarde guère à se forger une réputation de « Mozart polonais », reconnaissance d’autant plus significative que son pays, alors sous domination russe, aspire à l’indépendance. Dans ce contexte troublé, il choisit de partir à la fin de ses études en 1829 : c’est à Vienne qu’il devait apprendre la nouvelle de l’écrasement de l’insurrection de 1830-1831. À Paris, où il arrive peu après, il se plonge dans une vie mondaine intense, faisant briller jusqu’à l’excès son extraordinaire talent de virtuose et d’improvisateur dans les salons. Il se lie alors avec bon nombre d’artistes, du violoncelliste Franchomme au peintre Delacroix, sans oublier George Sand, avec qui il entretient une liaison tumultueuse de 1838 à 1847. Génie foudroyé par la maladie, déchiré par le martyr de sa patrie, Chopin semblait destiné à intégrer le grand panthéon romantique. Tournée presque exclusivement vers le piano, son œuvre, à la fois sensible et révolutionnaire, marquera de nombreux artistes français, et ce jusqu’à Fauré, Debussy et Ravel.
Documents et archives
Page de titre
Concerto pour piano (Frédéric Chopin)
Portrait
Frédéric Chopin (par Dantan)
Illustration de presse
Les Sylphides aux Ballets russes
Portrait, Illustration de presse