Georges PFEIFFER
1835 - 1908
Compositeur, Pianiste
Pianiste et compositeur, il apprend le piano avec sa mère Clara Pfeiffer, une élève de Kalkbrenner et peut-être de Chopin. Il se perfectionne avec Maleden en contrepoint, Damcke en composition et Bertini en piano et musique d’ensemble. Son père, Émile Pfeiffer, dirige le dépôt des pianos Pleyel de Lille, puis s’associe à l’entreprise parisienne. Plus tard, Georges Pfeiffer sera lui-même l’un des associés de Pleyel, Wolff & Cie. En tant que pianiste, il est l’un des partenaires privilégiés de certaines sociétés de musique de chambre, comme celle des quatuors français (1864-1865) ou celle des quatuors et quintettes (1865-1867). Il joue également avec des musiciens renommés tels Sauzay ou Sarasate. Le catalogue des œuvres de Pfeiffer compte des pièces de genre pour piano, des sonates pour deux pianos, pour violon, pour violoncelle, deux trios, un quintette (qui remporte le prix Chartier), le poème symphonique Jeanne d’Arc, une symphonie et même trois concertos pour piano composés entre 1859 et 1883 (genre très rare chez les français à l’époque). Pfeiffer joue son Deuxième Concerto à Londres en 1862. Il est aussi le compositeur de l’opérette Capitaine Roch (1862), des opéras-comiques L’Enclume (1884, sur un livret de Barbier) et Le Légataire universel (1901), œuvre considérée comme la meilleure qu’il ait confiée à la scène. L’une de ses dernières partitions est destinée au ballet Madame Bonaparte (1900). La musique de Pfeiffer a été louée par nombre de critiques de son temps, et l’on peut s’étonner qu’elle soit tombée par la suite dans un oubli si profond.
Documents et archives
Portrait
Georges Pfeiffer
Correspondance, Document manuscrit