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Le Carnaval des animaux : Le Cygne

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De son savoureux Carnaval des animaux de 1886, partition pleine d’humour, de poésie et aux combinaisons sonores originales, Saint-Saëns ne souhaita publier de son vivant que « Le Cygne ». Probablement parce que cette pièce était l’une des rares à ne pas moquer ouvertement certains compositeurs ou instrumentistes, et qu’elle ne risquait pas d’écorner la réputation de sérieux de Saint-Saëns. Treizième et avant-dernière pièce du Carnaval, « Le Cygne » traduit la grâce de l’oiseau au long cou et son calme glissement sur l’eau par un magnifique chant du violoncelle. Legato et indiqué « Andantino grazioso », il est accompagné par deux pianos rêveurs, à l’écriture quasi-immuable : l’un joue des arpèges brisés, que l’autre ponctue régulièrement d’accords arpégés. L’expression poignante de la pièce et sa simplicité d’accès lui valurent un succès immédiat et de nombreux arrangements. Le plus simple consiste à remplacer les deux pianos par un seul, mais il faut mentionner aussi les transcriptions du « Cygne » pour violoncelle et orchestre, flûte et piano, contrebasse et orchestre, quatuor à cordes, flûte de pan et guitare, ou piano seul. Modestement, Saint-Saëns qualifia la pièce de « noble bêtise »… mais l’on peut supposer qu’il ne dédaigna pas les droits d’auteur importants qu’elle généra ! Rappelons que sonCarnaval des animaux, sous-titré « Grande fantaisie zoologique », fut créé dans un salon privé le 9 mars 1886, mais donné en première publique seulement le 25 février 1922, soit deux mois après la mort du compositeur, sous la direction de Gabriel Pierné.

Permalien

https://www.bruzanemediabase.com/node/1082

date de publication : 25/09/23



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