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Vert-Vert

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Formation musicale :
Institution :
Vert-Vert, quadrille d’après Offenbach (Marx)

Opéra-comique en 3 actes créé à l’Opéra-Comique.

Le livret de Henri Meilhac et Charles Nuitter est tiré du poème Vert-Vert ou Les Voyages du perroquet de la visitation de Nevers de Jean-Baptiste Gresset, écrit en 1734, dont un extrait est cité dans la première scène. Ce court texte relate les aventures d’un perroquet dévot recueilli par les sœurs visitandines d’un couvent de Nevers, capable de parler comme un Chrétien. Envoyé dans un autre couvent de Nantes, le perroquet se retrouve à bord d’un bateau sur lequel il apprend le langage cru des matelots. Arrivé à destination, le perroquet jure comme un marin et suscite l’indignation des sœurs qui le renvoient à Nevers, où il se révèle incapable de réapprendre le latin. Le poème de Gresset inspira de nombreuses œuvres littéraires, théâtrales et picturales au XIXe siècle. On peut ainsi voir dans le perroquet d’Un cœur simple une allusion au poème dont Flaubert possédait un exemplaire dans sa bibliothèque. Le texte de Gresset servit de point de départ à deux autres opéras comiques – l’un de Dalayrac, donné salle Favart en 1790, l’autre de Gautier, exécuté en 1800 au théâtre des Jeunes Artistes – et une comédie-vaudeville créée au théâtre du Palais Royal en 1832, qui constitue la source directe de l’ouvrage de 1869. En 1851, un ballet-pantomine du même titre fut représenté à l’Opéra. En dépit de la popularité de plusieurs de ses numéros, notamment le duo de la clé, comparé à celui de la montre dans la Chauve-souris, et une barcarolle chantée par l’oiseau-héros, Vert-Vert ne connait qu’un succès mitigé à l’Opéra-Comique et disparaît de l’affiche après 58 représentations.