Correspondance de Belgique. Ali-Baba
Correspondance de Belgique. Bruxelles, 29 septembre 1887. […]
Les autres théâtres commencent à faire feu de toutes pièces. Mais il y a relativement peu de musique. Après Geneviève de Brabant, l’Alhambra nous donnera une grande première, - inédite !- l’Ali Baba, de Charles Lecocq. Il paraît que le maestrinettino compte énormément sur cet ouvrage, dont il a bien voulu nous réserver la primeur. Comme Wagner, il s’est mis en tête de vouloir un théâtre conforme et construit de manière spéciale. Il ne va pas, certes, jusqu’à réclamer l’orchestre invisible ; mais il veut que le rempart de bois qui entoure la partie réservée aux musiciens soit remplacé d’un grillage, question de sonorité. Il exige aussi une augmentation du nombre des instrumentistes ; il lui en faut cinquante, et il sera nécessaire, pour les loger, de supprimer toute une rangée de fauteuils. M. Lecocq n’est pas d’habitude aussi tyrannique ; mais il regarde la partition d’Ali-Baba comme la plus importante et la plus complète qu’il ait écrite.
Persone correlate
Opere correlate
Ali-Baba
Charles LECOCQ
/William BUSNACH Albert VANLOO
Permalink
data di pubblicazione : 16/10/23