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Clovis et Clotilde

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Cantate pour le concours du prix de Rome de composition musicale 1857.

Après avoir échoué au concours du prix de Rome en 1853, où il ne réussit pas à aller plus loin que le premier tour, Bizet remporte le second prix avec sa cantate David en 1856. Bien qu’au concours de l’année suivante il soit tout naturellement en position de favori, les jurés de la section musicale de l’Académie des Beaux-Arts ne lui attribuent que le second prix et lui préfèrent Charles Colin. Néanmoins, l’Académie dans son ensemble, avec des représentants de tous les arts, renverse cette décision et décerne le premier grand prix à Bizet et le deuxième premier grand Prix à Colin. Écrit par Amédée Burion – auteur d’une série d’ouvrages de type religieux –, le texte de la cantate Clovis et Clotilde retrace la conversion du roi des Francs au christianisme par l’entremise de son épouse Clotilde et de l’archevêque Rémy. Dans son traitement, Bizet fait la démonstration de ses qualités d’écriture opératique, même dans le cadre étroit des conventions du prix de Rome. Tout en présentant l’aspect illustratif attendu – prière, combat « dans le lointain », etc. – la partition est illuminée par d’heureux détails d’orchestration. Ainsi, la romance italianisante « Il est si beau mon doux Sicambre », dans laquelle Clotilde évoque son époux absent, est rehaussée d’un élégant contre-chant à la flûte et au hautbois. Perle de la partition, la prière de Clotilde (no 3), soutenue par les cordes en sourdine, est une page touchante de lyrisme et préfigure le Gounod de la maturité. Par ailleurs, comme le musicologue Wilton Dean l’a remarqué, Bizet réutilisera le duo no 4 (moment de la conversion de Clovis) dans Les Pêcheurs de perles (acte II, no 6 « Ô courageuse enfant »).

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data di pubblicazione : 25/09/23



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