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Variations symphoniques, pour piano et orchestre

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Comme d’autres compositeurs français de la fin du XIXe siècle, Franck cherche à renouveler le genre concertant. En témoignent deux partitions pour piano et orchestre : Les Djinns (1884) et les Variations symphoniques (1885). C’est Édouard Colonne qui dirige le soliste Louis Diémer lors de la création de ce second opus, le 1er mai 1886 à la Société nationale de musique. Les Variations symphoniques se distinguent par la liberté de leur traitement. Dans L’Œuvre pianistique de César Franck (1910), Alfred Cortot, élève du dédicataire Louis Diémer, met en évidence la structure formelle, constituée de « trois états poétiques différents dont la succession assure le développement du plan d’ensemble ». Il les détaille en ces termes : « Chacun d’eux représente un groupe de variations de caractère distinct et qui se peut aisément délimiter. Le premier, de sentiment nettement pathétique, nous conduit sous forme d’introduction, jusqu’à l’exposition complète du thème par le piano, c’est-à-dire jusqu’à l’allegretto quasi andante. Le second, véritable noyau musical des variations proprement dites, s’étend de là jusqu’au finale, évoluant parmi les plus éloquentes modalités expressives, passant de la sérénité attendrie à la contemplation religieuse après avoir momentanément touché à l’enthousiasme. Le troisième comprend le finale dont nous venons de dire l’accent de joie convaincante et définitive. » Si le piano se détache davantage que dans Les Djinns, il ne lutte jamais avec l’orchestre. Jouant souvent un rôle de coloration, il évite la virtuosité démonstrative, même dans la troisième partie dont la fraîcheur primesautière étonne sous la plume de Franck.

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data di pubblicazione : 25/09/23



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