Salta al contenuto principale

Le Chevalier d’Harmental

Compositore/i :
Librettiste(s) :
Date :
Formazione musicale :
Institution :

Opéra-comique en 5 actes et 6 tableaux, créé à l’Opéra-Comique (salle du Théâtre-Lyrique) le 5 mai 1896. D’après le drame éponyme d’Alexandre Dumas et Auguste Marquet. 

Messager a créé une douzaine d’ouvrages, en grande partie aux Folies-Dramatiques et Bouffes-Parisiens, lorsqu’il s’intéresse au Chevalier d’Harmental, vaste drame de Dumas et Marquet, créé au Théâtre-Historique le 26 juillet 1849. Le livret de Paul Ferrier (déjà librettiste d’Hervé, Offenbach et Lecocq) retrace le complot ourdi par la duchesse du Maine afin de renverser le duc d’Orléans qui s’est accaparé la régence. À la tête des conjurés, le chevalier Raoul d’Harmenthal échoue et se voit condamné à mort. Mais en prenant connaissance d’une promesse faite au père de Bathilde, mort pour la patrie, le Régent acquitte Raoul qui épouse la pupille. Mêlant fait historique et intrigue amoureuse, le sujet souscrit au goût de l’époque, mais se heurte à la difficulté du renouveau de l’opéra-comique. L’absence de dialogues parlés déroge au cahier des charges habituel du genre et fige la partition dans un déroulement dramatique laborieux qui s’appesantit en grandes scènes d’apparat. L’écriture musicale, pourtant de belle facture, ne parvient pas à assouplir l’ensemble, d’autant que l’orchestre vise une certaine économie de moyens. De nombreuses pages vocales restent à saluer, dont l’air de Bathilde « Je suis la reine de la nuit », la cantilène de Buvat au Ier acte, la chanson à boire du IIe acte ou encore le truculent trio bouffe du IIIe acte. Sans parvenir à renouveler le genre de l’opéra-comique, ni à épouser les codes du drame lyrique ou de la comédie lyrique, Le Chevalier d’Harmental rencontre un accueil mitigé à sa création et peine à se maintenir au répertoire.  

Permalink

https://www.bruzanemediabase.com/it/node/24907

data di pubblicazione : 06/09/23



Effettuare una ricerca