La réception de Dimitri dans la presse

« Le grand jour est arrivé enfin ! Hurrah ! Hosanna !! Alléluia !!! Paris a retrouvé son Théâtre-Lyrique !!! [...] Dès sept heures, une foule énorme stationne en face du théâtre et sur le boulevard. Des gardes municipaux à cheval font prendre la file aux voitures. On se croirait sur la place de l’Opéra, un soir de gala. » (Arnold Mortier, « 5 mai 1876 », Les Soirées parisiennes.) Par cet exorde euphorique, l’atmosphère de la création de Dimitri est fidèlement rendue : ce fut – semble-t-il – l’allégresse générale lors de la première exécution de ce qui restera le plus grand succès de Victorin Joncières. Outre la curiosité pour une oeuvre annoncée depuis longtemps par la presse, et relayée par le bouche à oreille, les Parisiens attendaient impatiemment la réouverture de l’établissement fermé au public pendant plusieurs années.