La Princesse jaune

Synopsis

Un intérieur hollandais. 

Léna rentre en espérant trouver son cousin Kornélis, qui vit dans la famille depuis la mort de ses parents. Elle s’irrite, jalouse, devant une estampe japonaise dont le jeune homme semble être tombé amoureux. Un poème de la main de son cousin adressé à Ming, la princesse du dessin, confirme ses soupçons. Kornélis entre à son tour et Léna lui confie ses inquiétudes, mais il ne lui répond qu’en vantant les beautés du Japon auquel il rêve. Lorsqu’elle commence à examiner les fioles qu’il a rapportées, il les lui prend des mains et se retire dans sa chambre. Dépitée, Léna décide de quitter le foyer familial. Kornélis revient après le départ de la jeune fille. D’après un de ses livres, un philtre magique pourrait exaucer tous les voeux de celui qui le boit : il espère ainsi donner vie à l’image japonaise... La potion concoctée une fois bue, il sombre dans un délire amoureux puis s’effondre dans son fauteuil. Léna, finalement résolue à rester, revient au moment où l’hallucination de Kornélis reprend : dans la chambre qu’il croit transformée en intérieur japonais, Léna lui semble vêtue comme la femme du portrait. Il lui déclare sa flamme et Léna, touchée, lui répond qu’elle l’aime. Elle échappe pourtant à son étreinte lorsqu’il veut lui arracher un baiser et s’offusque lorsqu’il s’adresse à elle en l’appelant Ming : elle comprend, en apercevant le reste du breuvage, que ses mots d’amour ne lui étaient pas destinés. Furieuse, elle traîne Kornélis devant l’estampe mais il ne lui trouve plus le même charme : l’amour qu’il a aperçu dans les yeux de Léna, pendant son délire, lui semble autrement plus attractif. Alors qu’il déclare sa flamme à sa cousine, elle commence par le repousser en riant, avant de lui céder de bon coeur.