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De Daphné à Frédégonde : tous les chemins ne mènent pas à Rome...

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Quand le jeune Max d’Ollone quitte Paris pour rejoindre la Villa Médicis à Rome, pendant l’hiver 1897-1898, il trouve enfin une sérénité que quatre années passées à concourir pour l’obtention du prix de Rome avaient quelque peu ébranlée. Doutant de lui-même, se satisfaisant progressivement de réussites mitigées (un second prix en 1895), d’Ollone avait même songé un temps à renoncer au sésame académique, et il fallut toute la force de persuasion de son maître Massenet pour le convaincre de concourir à nouveau en 1897. Le jeune candidat avait-il réalisé pleinement qu’il s’était trouvé, malgré lui, au centre de polémiques extrêmement complexes ? Celles-ci relativisent le jugement porté, à l’époque, sur sa musique, qui ne fut pas véritablement écoutée pour elle-même. Il faut en tout cas aujourd’hui recomposer les événements des années 1894-1897 pour mieux comprendre l’historique des concours de Rome successifs, expliquer les récompenses obtenues ou non par d’Ollone et jeter un regard neuf et objectif sur ses cantates, dont Clarisse Harlowe, Mélusine et Frédégonde sont des réalisations bien plus magistrales qu’on ne l’a dit.

Article issu du livre-disque Max d'Ollone. Cantates, chœurs et musique symphonique (Palazzetto Bru Zane, collection Prix de Rome, 2012).

Œuvres en lien

Frédégonde

Max d’ OLLONE

/

Charles MOREL

1897

Personnes en lien

Compositeur, Chef d'orchestre

Max d’ OLLONE

(1875 - 1959)

Permalien

https://www.bruzanemediabase.com/node/7217

date de publication : 09/10/23