Le Mage : « L’illusion absolue de la vérité »
La première partie de la carrière de Massenet est marquée par la composition de plusieurs grands opéras : Le Roi de Lahore (1877), Hérodiade (1881), Le Cid (1885) et Le Mage (1891). Si la production de ce dernier titre, décidée par Ritt et Gailhard à l’Opéra, a bénéficié d’une mise en scène somptueuse et d’un nombre de costumes exceptionnel, Le Mage ne reste toutefois sur les planches que pour 31 représentations qui se tiennent du printemps – la création a lieu le 16 mars – à l’automne 1891. Si le livret et la partition ne font pas l’unanimité du public, en revanche « la mise en scène mérite des éloges sans restriction. MM. Ritt et Gailhard se sont incontestablement surpassés. Les décors sont de véritables oeuvres d’art, et les costumes décèlent, une fois de plus, le goût patient et consciencieux du dessinateur Bianchini. » (Louis Besson, L’Évènement.) Il convient donc, semble-t-il, d’étudier prioritairement cette production sous l’angle de la composante visuelle, en prenant en compte tant ce qui se passe sur la scène que ce qui a lieu en coulisses, avec une attention particulière portée aux décors et aux machineries théâtrales employés pour transporter le spectateur jusqu’à la ville de Bakhdi, plusieurs siècles avant Jésus-Christ...
Livre-disque Jules Massenet. Le Mage (2013).
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Jules Massenet. Le Mage
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date de publication : 19/12/23