La musique du Pré aux clercs
« C’est tout à fait une musique d’opéra-comique [...] qu’on entend tous les jours, de l’excellent Adam et rien de plus » maugréait Jules Janin dans le Journal des débats paru le surlendemain de la création du Pré aux clercs. Certes, on y perçoit quelques échos de La Dame blanche, de Fra Diavolo, du Comte Ory, voire du Freischütz, mais, sans compter ce cosmopolitisme cher à Hérold, on y pressent aussi bien l’ouverture de La Défense d’aimer, que l’orgie des Huguenots ou le bal de La Traviata, et les motifs binaires, un peu canaille, d’Ambroise Thomas semblent modelés sur ceux de son aîné. Épigonale par certains côtés, sans doute, la partition du Pré aux clercs aura servi de livre de recettes pendant un demi-siècle : Lecocq, Offenbach, Varney, Audran et jusqu’à Bizet en ont fait leur miel, chacun à sa manière.
Livre-disque Ferdinand Hérold. Le Pré aux clercs (2016).
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Ferdinand Hérold. Le Pré aux clercs
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date de publication : 08/01/24