Puissant Palestrina, vieux maître, vieux génie
Texte tiré du livre disque Charles Gounod, Cantates et musique sacrée - collection Prix de Rome.
La Foi, Palestrina, l’Italie, telles furent les révélations qu’apporta le séjour à la Villa Médicis à Charles Gounod, Parisien de Paris, ne jurant que par Beethoven, Rossini et Weber, catholique par le baptême plus que par conviction. Son séjour académique à Rome (1840-1842) puis à Vienne (1842-1843) fut marqué par la composition de ses premières mélodies significatives (Le Soir, Le Vallon, Lamento) et par une floraison d’oeuvres d’inspiration religieuse : un Te Deum néo palestrinien à double choeur, qui semble perdu, une Symphonie dramatique sur la vie de Jésus, inachevée, et surtout une Messe à grand orchestre, un motet Christus factus est, une Messe vocale et une Hymne sacrée qu’on découvrira ici ; un vaste Requiem enfin, puissamment minimaliste, attend encore ses interprètes.
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date de publication : 09/10/23