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Les Berceaux op. 23 no 1

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Composée en 1879, cette mélodie fut dédiée à Alice Boissonnet, dont Fauré était alors amoureux. Pour la dernière fois, le compositeur choisit un poème de Sully Prudhomme, qui lui inspire une page à l’intense mélancolie, soutenue par les arpèges lancinants du piano. Si l’expression devient plus passionnée dans la strophe centrale, le troisième quatrain, en reprenant la musique du premier, traduit la tension entre « les horizons qui leurrent » et « le port qui diminue ». De nombreux arrangements instrumentaux ont assuré à cette mélodie une postérité accrue, notamment celui pour violon.