Céleste COUPERIN
vers 1792 - 1860
Composer, Organist
Née à Paris en 1793, Céleste-Thérèse Couperin est la dernière descendante de la célèbre dynastie de musiciens ayant travaillé à la cour de Versailles ainsi qu’à Paris. La fille de Gervais-François Couperin et d’Hélène Frey présente rapidement des dons pour la musique et reçoit, durant son enfance, un enseignement pour le chant, le piano et l’orgue. Malgré le nom qu’elle porte et ses aptitudes artistiques, sa vie sera particulièrement difficile. Sa situation inconfortable se précise à la mort de son père, en 1826 : cet organiste actif dans plusieurs églises de Paris et aux alentours, ne lègue aucune fortune à sa femme et à sa fille. La place officielle qu’il occupait au sein des églises de Saint-Gervais et de Saint-Jean—Saint-François permet toutefois à Céleste d’avoir accès à ces orgues à l’occasion de certains offices. Mais, n’ayant pas obtenu un poste de titulaire, cette situation s’avère insuffisante pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa mère. Celles-ci s’installent alors à Beauvais, ville où la famille Couperin avait su asseoir sa notoriété. Grâce à cette nouvelle implantation, Céleste parvient à donner des cours de piano et de chant entre 1830 et 1843. Mère et fille se rendent par la suite à Belleville et réclament une aide à l’État, en 1847, en se déclarant « tout à fait ruinées ». C’est dans cette commune et dans cet état de dénuement que s’éteint la musicienne en 1860. En ce qui concerne la composition, on ne conserve d’elle qu’une pièce pour voix et piano écrite en 1815, dédiée à la fille de Louis XVI, intitulée Hommage à son Altesse Royale Madame, Duchesse d’Angoulême.
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publication date : 28/09/23