Funérailles
Suite pour grand orchestre
Le 16 septembre 1916, le 129e régiment d’infanterie se voit attribuer la fourragère. Lucien Durosoir écrit alors à sa mère des lignes qui s’avèreront plus tard la source de Funérailles. Il évoque avec émotion « la souffrance et le sang de 25 000 camarades qui, depuis 4 ans, sont passés au 74e. Les larmes des mères, des épouses, des enfants, des sœurs et des fiancées ont coulé pour qu’un certain nombre d’individus se couvrent avec cette distinction.» De 1927 à 1930, trois années de travail solitaire et assidu ne sont pas trop pour rendre aux héros morts, amis ou inconnus, l’hommage puissant et tourmenté que constitue cette œuvre.