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La Part du diable

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La Part du diable, quadrille d'après Auber (Bohlman)

Opéra-comique en 3 actes, créé à l’Opéra-Comique (2e salle Favart) le 16 janvier 1843. 

Outre La Muette de Portici, créé en 1828 à l’Opéra, ce sont plus de trente ouvrages qui naissent de la collaboration entre Auber et Scribe. Parmi eux, La Part du diable s’inspire librement d’un épisode de la vie du célèbre castrat Farinelli. Pour échapper aux machinations de la cour d’Espagne qui souhaite l’offrir en cadeau au roi Ferdinand VI, la jeune Casilda se réfugie dans un couvent. D’autant qu’elle aime secrètement le chevalier Rafaël d’Estuñiga. Usant du pouvoir de sa voix, Carlo Broschi, frère de Casilda, parvient à s’introduire à la cour pour soigner la mélancolie du roi. Quand le roi s’attache les services du chanteur, Farinelli approche alors Rafaël, désespéré du départ de Casilda. Sous l’apparence de Satan, Farinelli offre à Rafaël son aide contre la moitié de ses biens. Gagnant la confiance du roi, il obtient la présidence de son conseil et finalement son consentement à l’union de Casilda et Rafaël. L’ouvrage s’inscrit dans la troisième période compositionnelle d’Auber, marquée par une recherche de vérité du sentiment. Après les succès de Fra Diavolo et du Domino noir, le compositeur signe une partition richement orchestrée où la brillance de l’écriture vocale sert étroitement la conduite du drame. Parmi les meilleures pages figurent le duo tendre et brillant des soprani Carlo et Casilda, « Ô mon frère, ô mon seul espoir », la cantilène devenue célèbre, « Ferme ta paupière », la canzonetta napolitaine « Qu’avez-vous Comtesse ? », ou encore le singulier quatuor pour basse et trois soprani du IIe acte où culmine le génie du compositeur. Créé à l’Opéra-Comique le 16 janvier 1843 dans une mise en scène de Louis Palianti, La Part du diable connait un franc succès jusqu’à l’aube du XXe siècle.

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