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Le Jardin du paradis

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Musical ensemble:
Institution :
Le Jardin du Paradis (Bruneau)

Conte lyrique en 4 actes et 8 tableaux d'après Andersen créé à l'Opéra de Paris le 31 octobre 1923.

Il était une fois un jeune prince, Assur, éperdument amoureux de la princesse Arabella. Mais celle-ci le soumet à une épreuve et il doit trouver le Jardin du Paradis pour arracher Ève à son séjour. Voyageant à travers les forêts à la quête d’indices, Assur trouve refuge dans la caverne des vents où logent une sorcière et ses quatre fils. Au matin, le Vent d’Est accepte de le guider aux pieds de l’Himalaya où il découvre le Jardin du Paradis. La reine des fées informe aussitôt Assur des tentations auxquelles il devra résister. Mais une fois sous l’arbre de la Science, Assur succombe aux charmes d’un sortilège prenant le visage d’Arabella. Il se trouve aussitôt ramené à la caverne des vents et comprend qu’Ève n’est autre que la femme qu’on aime. Le scénario sommaire du conte d’Andersen est ici largement développé par les librettistes qui ajoutent notamment le personnage d’Arabella pour justifier la quête initiale d’Assur. Les épisodes nouveaux permettent de soutenir la progression dramatique d’un ouvrage en quatre actes, même si la qualité du poème reste en deçà de la partition. Trente ans après le succès de L’Attaque du moulin, Bruneau confirme son rôle éminent dans le renouvellement de l’écriture lyrique. La partition du Jardin du Paradis séduit par sa puissance expressive, son langage surnaturel comme son efficacité dramatique. Mais Bruneau y révèle surtout une haute maîtrise de la déclamation et une instrumentation subtilement mise au service de la voix. Parmi les pages les plus réussies figurent la chanson du Vent d’Est « Je suis le ramasseur des parfums de la terre », l’air de la Fée du Paradis « Dans ce séjour délicieux » et celui de la Princesse Arabella « C’était par une nuit toute embaumée ». Créée au Palais Garnier le 31 octobre 1923, l’œuvre bénéficie de la luxueuse mise en scène de Pierre Chéreau. 

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