Octuor à vent op. 96
Pour hautbois, clarinette, basson, cor, deux violons, alto, violoncelle et contrebasse ad libitum.
Lento – Adagio – Minuetto – Finale. Allegro vivace.
La composition de l’Octuor en mi bémol majeur op. 96 date de la période viennoise de son compositeur (1807), avant son départ définitif pour Paris. Bien que cette œuvre puisse répondre à une demande du marché musical français – liée à la vogue des symphonies concertantes – son traitement la rapproche de l’école germanique de musique de chambre : le jeu sur les timbres et les effets, qui feront la renommée de Reicha, ainsi que l’agencement soigné des différentes lignes mélodiques.